TES MAINS QUI ME RETIENNENT
G. BONNET, N. PASSET
(interprétée sous le nom de Chris GALLBERT)
Quand je vois tes yeux qui fuient et cherchent à se noyer,
Quand tes cheveux suivent les vagues de l'oreiller,
Quand je sens ta bouche contre la mienne,
Ce sont tes mains qui me retiennent.
Quand ton corps s'enroule et suit les sursauts de mon corps,
Quand ton souffle meurt avant de revivre plus fort,
Quand de la vie nous brisons les chaînes,
Ce sont tes mains qui me retiennent.
Au moment où l'on vit chacun de nos rêves,
Lorsque cent mille heures nous paraissent trop brèves,
Ce sont tes mains qui me retiennent,
M'accrochent et m'enchaînent,
J'ai peur de te perdre un seul instant.
Quand, dans le noir de la nuit, la chambre est éclairée
Par le soleil de ton corps plus brûlant que l'été,
Quand l'aube caresse les persiennes,
Ce sont tes mains qui me retiennent.
Au moment où l'on vit chacun de nos rêves,
Lorsque cent mille heures nous paraissent trop brèves,
Ce sont tes mains qui me retiennent,
M'accrochent et m'enchaînent,
J'ai peur de te perdre un seul instant.
Au moment où nos deux corps réclament une trêve,
Dans nos yeux s'éteint la lueur de la fièvre,
Ce sont tes mains qui me retiennent,
M'accrochent et m'enchaînent,
J'ai peur de me perdre entre tes mains qui me retiennent.