Le lendemain, on fait escale à Athènes et mon complice Raymond me propose d’aller visiter le Panthéon. Eblouissement des yeux qui contemplent, après le musée du Caire, une autre civilisation si riche d’histoire.
En sortant du Parthénon, il me vient une idée farfelue : nous sommes partis avec un sac de sport pour porter les bouteilles d’eau et le remplir de quelques achats. Je propose à Raymond de prendre chacun une anse et faire comme si on portait quelque chose de lourd en passant devant le gardien de la sortie : des pierres du Parthénon.
- Open, open, open ! S’écrit-il en courant vers nous.
Il nous regarde d’un œil désapprobateur en découvrant notre farce, il n’y avait rien d’autre que deux bouteilles vides.
Les jours se succèdent et la complicité s’installe, bien réelle, avec notre ami Mickael séduit par ces franchis. Tout le staff et les musiciens nous apprécient tout autant. Malheureusement les quinze jours sont écoulés et nous nous retrouvons à Marseille, la croisière est finie.
Mickael vient nous voir :
- Vous restez avec nous, vous en faites une autre, OK ? Vous n’allez pas nous laisser tomber !
- On aurait bien aimé, dit Raymond, mais il faut qu’on rentre à Paris, on reprend une série de spectacles avec Dassin…
- I’m sorry… et toi Christian ?