Une autre fois, je me retrouve à l'île de Bandor : nouveau reportage pour des photos sous-marines, un vrai bonheur de m'initier à la plongée avec mon ami Pépé qui fait preuve d'une grande pédagogie en me mettant à l'aise et en ouvrant en deux un oursin qu'il me tend : des petits poissons viennent manger dans ma main. Seul souci encore une fois, au fond de l'eau, équipé du masque et de l'embout du détendeur, impossible de savoir que c'est moi, je ne suis pas reconnaissable. Par contre, le faux coffre aux trésors que je suis sensé avoir découvert, est lui bien visible ; il dégueule de pacotilles dorées. Ils ne sauront décidemment jamais quoi inventer…
Un autre retour sur Bandol me donne l'occasion, toujours pour un reportage photos, de m'installer au volant d'une formule, sur le circuit Paul Ricard. Un vrai régal ! Ca roule vite et les accélérations sont stupéfiantes. Le moteur fait vibrer le siège-baquet et donc le dos et la tête. Mais que les virages arrivent vite, gêné par une vision tremblotante et les fesses à quelques centimètres du bitume ; sensations garanties ! Encore une fois, me voici pratiquement présenté comme un champion automobile...
En fait, la seule fois où la vérité a été dite, c'était à la suite de mon accident de voiture. Juste un petit papier et une photo reconstituant, quelques semaines après, votre serviteur en train de lire les lettres de soutien que j'avais reçues.
Jean-Quentin Gérard, le patron du journal STEPHANIE propose un jour de sortir un numéro spécial avec un disque ''souple''. Très belle photo sur la couverture où, affublé d'un chapeau western, je joue le cowboy sur un cheval. Nouvelle galère pour moi, je ne suis pas très à l'aise, pour ne pas dire pas à l'aise du tout, sur un cheval. Genoux tremblotants je l'avoue, j'essaie de paraître totalement à l'aise sur ce truc à quatre pattes qui ne m'inspire pas confiance. Cet exemplaire de Stéphanie sera vendu à plus de 425.000 exemplaires, la meilleure vente pour ce magazine.