J’en parle à mes parents et mon père commence l’éternelle discours du :
- « Tes études avant tout »
- « Mais papa, je peux très bien les faire à Paris, il y a la fac d’Assas où je peux préparer ma maîtrise et après mon doctorat. De plus, j’ai un ami musicien sur Alfortville qui pourra me loger (peut-être... me dis-je en croisant les doigts) et les repas au resto-u ne sont pas chers ».
Après mille palabres, nous arrivons à un accord presque parfait ; je peux partir en septembre, à la condition de m’inscrire en fac et de continuer à étudier.
Je me retrouve dans le bureau d’un ami de mon père qui est commissaire de police à Salon de Provence :
- « Tu sais qu’à Paris, il y a de la drogue, mais aussi des voyous…. »
Les recommandations et mises en garde pleuvent ! Les risques sont parfaitement tous passés en revue. Au début, je me dis presque ‘’cause toujours mon bonhomme’’, mais ses arguments semblent tenir la route, ils se recoupent parfaitement à ce que j’ai déjà vu ou entendu raconter par des copains ; je repars du commissariat prêt à suivre ses bons conseils.